Du
Cotopaxi, au centre de l'Equateur, jusqu'à Paracas, au sud du Pérou,
nous avons roulé, roulé pendant plusieurs jours, empruntant pour
partie des routes que nous avions déjà prises en montant.
Ces
journées de route étaient entrecoupées de haltes reposantes tout
aussi agréables les unes que les autres.
Ce
fut successivement :
-
une journée de route en Equateur pour rejoindre Cuenca, avec d'abord
de la bonne route sur l'allée des volcans (mais on a rien vu à
cause du brouillard), puis de la route un peu plus pénible entre
Riobamba et Cuenca, avec des routes de montagne qui tournent dans
tous les sens, du brouillard à couper au couteau par endroit et
plusieurs longs détours en raison d'éboulements, conséquences de
la récente saison des pluies.
-
une journée à Cuenca, d'abord dans un parc urbain à côté du
bivouac où nous avons fait la connaissance de 2 familles (1 de
franco-dominicaine – de République Dominicaine – en camping-car
et 1 famille de français en sac à dos) et visiter le planetarium de
la ville. Puis nous sommes allés rendre visite à Rodrigo et
Gabriella ("fille adoptive" d'amis lozériens), dans leur très jolie villa, et nous y avons passé une journée très agréable en
compagnie de leur famille et de quelques amis.
-
une journée de route très pénible pour rejoindre d'abord la
frontière vers Tumbes, en bord de mer, avec une route en
construction côté équatorien (merci les failles géologiques qui font bouger les routes!), puis une route affreuse avant
Sullana et Piura au Nord du Pérou, conséquence des inondations de
fin mars, avant de dormir dans une cochera (parking surveillé
généralement pour camionneurs) où nous a accueilli Jimmy, un
péruvien rencontré sur le parking d'une grande surface (pas très
glamour le site mais sûr et calme).
-
une longue journée de route de Sullana jusqu'à Tortugas, sens
inverse de la route faite en 2 jours au moment des inondations. On
repasse sur des ponts retapés à des endroits qui nous avaient
bloqués des heures à l'aller.
Le désert, toujours en eau, même si cela a bien baissé |
Le pont « reconstruit »de Viru : on était resté bloqué longtemps à l'aller et nous avions dû faire un très long détour |
Notre objectif final en vue... |
-
une journée « de repos » à Tortugas, dans un petit port
où nous nous étions bien plu à l'aller, avec ballade et
« construction » de radeau pour les enfants (avec de
l'imagination!).
-
une longue journée de route jusqu'à Paracas, avec un passage sur la
« circumvalation » de Lima et des portions très bonnes
de la Panaméricaine que l'on emprunte depuis Cuenca, et de très
nombreux bidonvilles de part et d'autre de la capitale péruvienne.
-
une journée de « repos » sur la plage de Paracas, face
aux oiseaux et aux immenses dunes de sable.
Aubin dessine sur le sable. Ici, le fou à pattes bleues... |
... et là, le colibri, réalisé par Blanche. |
Bilan
de la semaine pour les enfants
Aubin
Les
+
-
Quand on est allé au Cotopaxi. On a eu la chance de le voir dégagé.
Ensuite, nous sommes allés faire le tour d'un lac. Il y avait
beaucoup de vent mais le Cotopaxi était très joli avec son sommet
enneigé. Puis les nuages sont arrivés et ont recouvert le sommet.
C'était magnifique !
-
Quand nous sommes arrivés à Cuenca. On est allé se coucher et le
lendemain matin, une famille de français est arrivée. On est allé
jouer au parc et nous avons demandé à d'autres enfants si on
pouvait jouer avec eux au foot. Un peu plus tard, nous sommes allés
dans un planetarium où on nous a expliqué le système solaire.
-
Quand on achète des bananes, parce qu'en France on en a 4 ou 5, mais
ici on prend le régime complet et il y en a 50 ! C'est très
rigolo et ce n'est pas cher. Ça coûte 1 dollar.
Blanche
Les
+
-
Nous sommes allés au Cotopaxi. Nous avons eu la chance de le voir
dégagé. Et pas loin du Cotopaxi, il y avait un lac dont on a fait
le tour. En chemin, il y avait une biche. Et le soir, nous sommes
allés dans un petit bois pour dormir.
-
Quand nous sommes allés chez des gens qui étaient amis avec Maman.
Ils avaient 3 chiens : un gentil qui jouait même avec nous, un
autre qui aboie très fort et un qui aboie tout le temps.
Bonne route
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