vendredi 30 juin 2017

22 juin 2017 – Coaza, un retour aux sources 16 ans après (pour Aurore) ! (1/5)

Nous quittons Sicuani lundi en milieu de matinée dans le 4x4 de Jean et Silvia, à 5, car nous embarquons Aurélie qui retourne elle aussi au foyer de Coaza.
Les 2 premières heures nous font emprunter une partie de l'Altiplano en direction de la cordillère orientale. Nous traversons des paysages magnifiques de cultures, de lacs, …






Puis à la sortie d'Ajoyani, nous attaquons la piste à proprement parler qui nous amène en direction de Coaza. Nous sommes contents de ne pas être en camping-car !
Nous voyons de nombreuses personnes dans les champs en train de s'occuper des « chunos » : des patates qu'il faut laisser geler la nuit, puis écraser le jour pour expulser l'eau qui est à l'intérieur, et recommencer... Ainsi les patates pourront se conserver beaucoup plus longtemps. Les personnes montent des petits abris pour surveiller leurs « chunos » la nuit et le jour à plus de 4 000 m d'altitude.




Puis nous continuons à monter, et atteignons plus de 4 900 m d'altitude au col d'Achasiri. Le vent est frisquet !




Et nous poursuivons dans des paysages somptueux de rocailles, de lacs et d'alpagas/lamas. On se sent vraiment petit dans cet environnement et on a l'impression de bout du monde.





Puis apparaissent quelques maisons, des petits villages, des murs de pierres, et des terrasses qui partout sculptent les montagnes.




un panneau inédit pour nous !



Enfin, nous atteignons Coaza sous les exclamations d'Aurore qui est estomaquée par les changements : routes cimentées, immeubles de plusieurs étages, hôtels,...
Nous allons directement au foyer Allin Kawsay dans lequel elle a été bénévole pendant 2 ans entre 1999 et 2001. Les retrouvailles avec Pedro et Vicentina qui s'occupent du foyer sont émouvantes.

Ils nous installent dans un petit appartement qu'Aurore avait utilisé sur la fin quand elle était au foyer (le bâtiment n'a été construit qu'en 2001). C'est agréable, mais il y fait froid !!!






Le lendemain, nous partons faire le tour de Coaza et cela continue : tout a changé et Aurore a beaucoup de mal à s'en remettre... On passe ainsi près d'un « corcovado » qui n'existait pas. Mais on continue à croiser des lamas et alpagas en plein cœur du village.






Nous rencontrons plusieurs personnes qu'Aurore connaissait d'il y a plus de 16 ans et c'est chaque fois la même émotion et les souvenirs qui remontent à la surface. Elle nous emmène à la paroisse où elle nous fait voir la chambre dans laquelle elle a vécu près de 2 ans, et avec les enfants, nous nous rendons compte un peu plus de ces conditions de vie rudes dans lesquelles elle a vécu (et encore, c'est désormais plus « vivable » avec de l'électricité, alors qu'il n'y en avait que quelques heures par jour à l'époque).

L'après-midi, nous faisons un nouveau tour en direction du torril qui surplombe le village. En chemin, nous discutons avec un artisan qui confectionne des adobes qui servent à la construction traditionnelle locale ; 10 kg par adobe et une semaine pour que cela sèche.





En fin d'après-midi, Aubin fait un foot avec les garçons du foyer. Je le rejoins mais ne tiens pas longtemps à cette altitude ! Puis, nous donnons un coup de main et animons la soirée en salle des 16 pensionnaires, à l'aide du « Uno » et du « Jungle speed ».
Et à 18h30, c'est l'heure des devoirs pour tout le monde : Blanche est l'objet de toutes les attentions (d'ailleurs, cela n'arrête pas, ses yeux bleus sont l'objet de tous les regards).





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