18 juin 2017 – Au pays des condors (2/2)

Vers 10h30, les condors disparaissent en prenant de la hauteur.

Nous rejoignons le camping-car et faisons une dizaine de km en direction de Chivay jusqu'à une piste indiquant « geysers - 9 km ».

Nous prenons cette piste qui se révèle être bonne. Nous n'y croisons personne hormis un auto-stoppeur, un français !, Antoine qui fait du bénévolat dans le village voisin de Yanque.

Nous franchissons 2 petits gués et nous retrouvons bloqués devant le lit de la rivière quelques km plus loin. Nous posons le camping-car et continuons à pied pour les 4 km restants. Nous sommes déjà à 4 000 m d'altitude.

Ça monte encore un peu mais le paysage en vaut la peine, d'autant plus qu'au loin nous apercevons des fumées qui se dégagent du sol. Nous sommes au « bas » du volcan Hualca Hualca qui lui aussi crache toujours autant de fumée.

Arrivés au bout de la balade, nous découvrons quelques geysers dont un spectaculaire dans le cours du ruisseau. Ça fume, ça gronde et ça dégage une odeur de soufre ! L'eau qui s'en dégage est très chaude mais ne réchauffe pas l'eau du ruisseau qui est glacée.

On en profite pour pique-niquer tut là-haut à plus de 4 200 m. On mange des œufs durs qu'on avait fait cuire avant alors qu'on dit que l'on peut faire cuire ses œufs dans l'eau du geyser.

De là, nous repartons en direction de Chivay en s'arrêtant à divers miradors qui proposent des vues superbes sur la vallée.

Nous nous arrêtons à Yanque où Antoine nous a indiqué que se tenait la fête du village sur 3 jours pour fêter San Antonio ! C'est le dernier jour et tout le village est rassemblé pour assister à une corrida, chacun ayant revêtu sa tenue traditionnelle, surtout les femmes.

Nous allons alors nous garer pour passer la nuit à Chivay sur le parking de thermes, « la Calera ».

La nuit est tout aussi fraîche : nous avons 5° C dans le camping-car à 6h du matin. Le coin est frais en raison des glaciers situés juste au-dessus et des vents qui rabattent l'air frais en direction de la vallée.

Au matin, pleins d'entrain, Aurore et les enfants vont à l'ouverture des thermes se baigner. Finalement, je les rejoins peu après à l'heure grande joie car ils sont seuls dans les bains. Nous y resterons près de 2h, seulement « perturbés » par une autre personne. En fait, les groupes de touristes viennent l'après-midi aux thermes. L'eau est bonne et le cadre très agréable.

Quand nous en repartons, une effervescence gagne les thermes : l'élection de miss Chivay doit se dérouler juste après ! Et malheureusement, nous n'y assisterons pas !

Après avoir pique-niqué au-dessus de Chivay (pour avoir du réseau et qu'Aurore gère pour partie ses commandes de matériel pour l'an prochain), nous décidons de repartir vers le Mirador del Condor pour assister le lendemain, une deuxième fois au spectacle.

Sur la route, nous nous arrêtons à Yanque chercher du pain que Blanche a « adoré ». Un grand panache de fumée se dégage à ce moment-là au-dessus du volcan.

Le lendemain matin, il y a plus de vent et l'attente est beaucoup plus longue. Mais au bout du compte, le ballet des condors est tout aussi beau. On en reprend plein la vue !

Le premier animal observé est une viscache et nous voyons dans un premier temps beaucoup de colibris : du plus petit au plus gros des oiseaux...

On profite en particulier de 3 condors qui viennent se poser juste devant nous.

Mais les bonnes choses ont une fin et nous devons quitter ce lieu qui nous a beaucoup plu. Nous sommes attendus le soir à Sicuani et la route qui nous attend est longue. Elle le sera mais plus que prévue !