vendredi 31 mars 2017

29 mars 2017 – Bilan du 5ème mois

Les +
- le Machu Picchu qui petit-à-petit s'est dévoilé à nous au milieu du brouillard
- la beauté de l'église de Checachupe au Pérou
- les paysages andins entre Cuzco et Nazca
- le plaisir des enfants de jouer avec d'autres enfants au gré des rencontres (français, suisses, péruviens, boliviens,...)
- le « métro » de La Paz qui prend la forme d'un téléphérique passant au-dessus des maisons et donnant une vue spectaculaire sur la ville
- le camping-car qui tient pour l'instant la distance, même à plus de 4 500 m d'altitude
- la sterne inca, un oiseau que je rêvais de voir
- le bonheur d'Aurore de revoir ses amis du Pérou de l'époque de son volontariat
- l'interprétation sur différents sites en Bolivie (El fuerte de Samaipata, le sanctuaire de Chochis,...)


Le -
- que Blanche soit malade 2 fois ce mois-ci et que cela gâche sa visite du Machu Picchu, ainsi que celle de sa maman
- les inondations catastrophiques du Pérou : elles ne nous ont pas directement concerné mais ont modifié notre parcours
- le fait d'être pris pour un « gringo » en Bolivie et de payer l'essence 3 fois plus cher que les locaux, et, dans la même série, le tarif majoré pour le médecin au Machu Picchu
- l'absence totale d'information dans les sites péruviens
- la saleté le long des routes au Pérou
- l'inefficacité des douaniers à chaque passage de frontière qui chaque fois nous fait rappeler le bonheur d'être en Europe
- la « guerre » avec les enfants pour leur faire faire l'école
- les klaxons incessants des conducteurs péruviens, pour tout et n'importe quoi
- avoir passé la moitié du voyage

28 mars 2017 – Paracas, sable et oiseaux marins

Après la route des 2 derniers jours, nous nous posons sur la plage à Paracas. Les enfants jouent avec Marley et Zahyan : construction de circuits dans le sable, bains dans l'Océan Pacifique, foot,... ça a un air de vacances...
Aurore, elle, cherche du wifi pour échanger avec Cécile sur le « mouvement ». Il faut déjà préparer le retour et candidater pour des postes qui lui conviendraient.




Le lendemain, nous nous levons tôt avec Aurore pour observer les oiseaux marins. Nous sommes juste à côté de la réserve naturelle de Paracas : flamants du Chili, pélicans, sternes, … se laissent observer facilement.







Puis nous reprenons nos camping-cars et allons visiter la Péninsule de Paracas, une zone protégée, qui s'avance sur l'Océan Pacifique, confrontation entre le sable du désert et l'eau de l'océan. Le paysage fait penser au désert et nous nous disons, avec Aurore, que nous ne sommes pas des fans de ces étendues de sable...
Nous en faisons le tour, nous arrêtant sur diverses plages et différents miradors.







Le soir, un joli coucher de soleil nous attend avant que nous prenions l'apéro ensemble en dégustant du ceviche.




La matinée suivante est consacrée à la visite des Iles Ballestas, ces îles célèbres pour leurs colonies d'oiseaux marins qui « produisaient » du guano, le pétrole local qui était exporté dans le monde entier et a contribué à la richesse du secteur.
Nous embarquons dans un bateau pour une traversée de 30 minutes aller. Nous nous arrêtons tout d'abord au large de la Péninsule de Paracas pour observer le « candélabre », une représentation dans la continuité des lignes de Nazca.






Puis nous poursuivons en direction des Iles Ballestas où nous sommes accueillis par des nuées de pélicans, de cormorans, de fous variés, de sternes incas, de lions de mer et même de quelques manchots (merci le dérèglement climatique!). Le bruit est très fort et l'odeur... très prenante...
















Bilan des 2 dernières semaines pour les enfants (nous n'avions pas pu le faire à Aguas Calientes, pas d'ordinateur...)

Aubin

Les +
- Quand on est arrivé à Paracas au bord de l'Océan Pacifique et qu'on a pu jouer avec Marley et Zahyan à faire un gros trou dans le sable, un circuit pour les voitures et dans l'eau. C'était trop bien !
- Quand on était au camping à Cuzco parce qu'il y avait Ulysse et Abel et qu'on a bien joué avec eux. On a fait une grande cabane. C'était trop bien !
- Quand on est allé au Machu Picchu. Quand on est arrivé là-bas, j'étais bien content. C'était grand et beau ! J'ai vu le temple du soleil et du condor. J'ai adoré !

Le -
- Parce qu'à Paracas, il y a des moustiques et il fait chaud. Donc la nuit, on met les moustiquaires mais il y en a toujours un qui passe et ça m'énerve !
- Quand on a fait beaucoup de route de Cuzco jusqu'à Paracas. On a roulé dans le brouillard pendant la nuit. C'était très long.

Blanche

Les +
- Quand on a retrouvé Ulysse et Abel, et Marley et Zahyan.
- Quand on est allé en ville à Cuzco et que nous avons acheté des souvenirs, dont un sac pour moi.
- Quand on est monté sur un point de vue en hauteur pour voir les dessins géants de Nazca. Ils étaient en forme de mains, d'arbre et de lézard.

Le -
- Quand j'ai été malade au Machu Picchu. Je n'ai pas pu visiter et Maman non plus.

26 mars 2017 – Au revoir les Andes, bonjour le Pacifique

Après une matinée humide et donc studieuse pour les enfants, c'est l'heure du départ pour les Cocabizz en direction du Pacifique.


Nous passons nous une dernière journée à Cuzco. Nous descendons de nouveau dans le centre et allons visiter le Musée du Chocolat. En quelques explications, on nous explique le passage de la cabosse jusqu'à la plaquette, puis nous goûtons des confitures au chocolat, des boissons aromatisées au chocolat (pisco, thé,...), et différentes variétés de chocolat (dont un au piment qui dégage...).




Puis nous continuons à déambuler dans Cuzco, rencontrons une autre famille de français (qui elle fait le tour du monde en sac à dos), et allons faire des achats au marché San Pedro.
De retour dans le taxi, nous suivons les débuts du match d'éliminatoires de la prochaine Coupe du Monde de foot Venezuela – Pérou, et en arrivant au camping-car, nous avons des nouvelles de Guy et Malou qui sont eux à Montevideo, pour Uruguay – Brésil.

Nous partons tôt le lendemain matin pour une longue journée de route, cap à l'ouest, pour aller le plus loin possible en direction du Pacifique.

La route est relativement bonne, mais malgré tout les moyennes ne sont pas fameuses (environ 50 km/h), en raison des nombreux villages à traverser, de la quantité de virages à aborder et des 3 cols à franchir (4 500 m, puis 4 557 m – notre record pour l'instant, et enfin 4 200 m d'altitude). Entre-temps, nous serons redescendus à 1 800 m d'altitude et aurons suivi le cours d'une rivière de 1 800 m jusqu'à près de 3 000 m, rivière elle-même en furie.
Nous serons passés de plus de 30°C sous le soleil jusqu'à 4°C avec de la neige fondue sur la route et sur les monts environnants, en passant par un énorme orage de grêle...
Nous avons également vu d'énormes troupeaux de lamas et d'alpagas.





Après nos 2 premiers cols de la journée, nous avions prévu de nous poser sur un bivouac sauvage dans la descente, mais le coin ne m'a pas plu. Nous avons continué et nous nous sommes retrouvés coincés à la tombée de la nuit dans la montée du 3ème col. Pour couronner le tout, un brouillard à couper au couteau est tombé et la route est devenue affreuse, avec des éboulements et beaucoup de terre et de cailloux. Pendant 20 km, ce fut compliqué, avec Aurore qui, la tête passée par la portière, m'indiquait la limite (ou ce qu'il en restait) droite de la route.
Notre objectif était le parking d'un restaurant situé un peu plus haut...
A 19h30, l'objectif était atteint dans le brouillard, et nous avions même pas coupé le moteur que nous voyions arriver en courant Marley et Zahyan... eux aussi passaient la nuit à cet endroit. Tout le monde s'est retrouvé dans notre camping-car à boire un coup mérité pour les parents et à jouer pour les enfants (y'avait pas de temps à perdre...).

Le lendemain matin, changement de décor, avec le soleil, le coin devenait franchement agréable.


Puis nous avons repris la route en direction du dernier col. Nous sommes passés au milieu d'une réserve naturelle consacrée à la préservation des vigognes.



Puis nous attaquons la grande descente qui nous guide jusqu'à Nazca (de 4 200 m à 600 m d'altitude...). Nous roulons derrière les Cocabizz et enchaînons les virages, tout en changeant complètement de paysage depuis les plateaux andins jusqu'aux premières dunes de sable que l'on aperçoit au loin.





Une fois arrivés à Nazca, David et Sylvie vont faire le plein de gaz dans une station-service et, là, nous tombons sur une autre famille de français (www.letourdesbouilles.com). Eux viennent d'Equateur et font cap au Sud. Nous échangeons nos bons coins et reprenons chacun notre route.

Nous attaquons les grandes lignes droites de la zone désertique qui s'étend tout au long du continent entre les Andes et la côte Pacifique.
Nous nous arrêtons un peu plus loin au pied d'un mirador. Du haut, nous pouvons observer quelques représentations des fameuses lignes de Nazca : les mains, l'arbre et le lézard.






Nous prenons ensuite en stop, un jeune français Clément, que nous déposons ensuite à Ica, cette ville particulière posée au milieu des grandes dunes de sable.
De là, nous filons vers Paracas au bord de l'Océan Pacifique. Nous nous installons sur un parking face à l'océan, à l'abri dans une baie, au milieu des kite-surfs et des oiseaux marins. Quel changement de paysage ! Il y a 2 jours, nous étions encore à Cuzco...