vendredi 31 mars 2017

26 mars 2017 – Au revoir les Andes, bonjour le Pacifique

Après une matinée humide et donc studieuse pour les enfants, c'est l'heure du départ pour les Cocabizz en direction du Pacifique.


Nous passons nous une dernière journée à Cuzco. Nous descendons de nouveau dans le centre et allons visiter le Musée du Chocolat. En quelques explications, on nous explique le passage de la cabosse jusqu'à la plaquette, puis nous goûtons des confitures au chocolat, des boissons aromatisées au chocolat (pisco, thé,...), et différentes variétés de chocolat (dont un au piment qui dégage...).




Puis nous continuons à déambuler dans Cuzco, rencontrons une autre famille de français (qui elle fait le tour du monde en sac à dos), et allons faire des achats au marché San Pedro.
De retour dans le taxi, nous suivons les débuts du match d'éliminatoires de la prochaine Coupe du Monde de foot Venezuela – Pérou, et en arrivant au camping-car, nous avons des nouvelles de Guy et Malou qui sont eux à Montevideo, pour Uruguay – Brésil.

Nous partons tôt le lendemain matin pour une longue journée de route, cap à l'ouest, pour aller le plus loin possible en direction du Pacifique.

La route est relativement bonne, mais malgré tout les moyennes ne sont pas fameuses (environ 50 km/h), en raison des nombreux villages à traverser, de la quantité de virages à aborder et des 3 cols à franchir (4 500 m, puis 4 557 m – notre record pour l'instant, et enfin 4 200 m d'altitude). Entre-temps, nous serons redescendus à 1 800 m d'altitude et aurons suivi le cours d'une rivière de 1 800 m jusqu'à près de 3 000 m, rivière elle-même en furie.
Nous serons passés de plus de 30°C sous le soleil jusqu'à 4°C avec de la neige fondue sur la route et sur les monts environnants, en passant par un énorme orage de grêle...
Nous avons également vu d'énormes troupeaux de lamas et d'alpagas.





Après nos 2 premiers cols de la journée, nous avions prévu de nous poser sur un bivouac sauvage dans la descente, mais le coin ne m'a pas plu. Nous avons continué et nous nous sommes retrouvés coincés à la tombée de la nuit dans la montée du 3ème col. Pour couronner le tout, un brouillard à couper au couteau est tombé et la route est devenue affreuse, avec des éboulements et beaucoup de terre et de cailloux. Pendant 20 km, ce fut compliqué, avec Aurore qui, la tête passée par la portière, m'indiquait la limite (ou ce qu'il en restait) droite de la route.
Notre objectif était le parking d'un restaurant situé un peu plus haut...
A 19h30, l'objectif était atteint dans le brouillard, et nous avions même pas coupé le moteur que nous voyions arriver en courant Marley et Zahyan... eux aussi passaient la nuit à cet endroit. Tout le monde s'est retrouvé dans notre camping-car à boire un coup mérité pour les parents et à jouer pour les enfants (y'avait pas de temps à perdre...).

Le lendemain matin, changement de décor, avec le soleil, le coin devenait franchement agréable.


Puis nous avons repris la route en direction du dernier col. Nous sommes passés au milieu d'une réserve naturelle consacrée à la préservation des vigognes.



Puis nous attaquons la grande descente qui nous guide jusqu'à Nazca (de 4 200 m à 600 m d'altitude...). Nous roulons derrière les Cocabizz et enchaînons les virages, tout en changeant complètement de paysage depuis les plateaux andins jusqu'aux premières dunes de sable que l'on aperçoit au loin.





Une fois arrivés à Nazca, David et Sylvie vont faire le plein de gaz dans une station-service et, là, nous tombons sur une autre famille de français (www.letourdesbouilles.com). Eux viennent d'Equateur et font cap au Sud. Nous échangeons nos bons coins et reprenons chacun notre route.

Nous attaquons les grandes lignes droites de la zone désertique qui s'étend tout au long du continent entre les Andes et la côte Pacifique.
Nous nous arrêtons un peu plus loin au pied d'un mirador. Du haut, nous pouvons observer quelques représentations des fameuses lignes de Nazca : les mains, l'arbre et le lézard.






Nous prenons ensuite en stop, un jeune français Clément, que nous déposons ensuite à Ica, cette ville particulière posée au milieu des grandes dunes de sable.
De là, nous filons vers Paracas au bord de l'Océan Pacifique. Nous nous installons sur un parking face à l'océan, à l'abri dans une baie, au milieu des kite-surfs et des oiseaux marins. Quel changement de paysage ! Il y a 2 jours, nous étions encore à Cuzco...







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