La nuit au bord du lac Titicaca
fut un peu agitée, Blanche vomissant au milieu de la nuit.
Nous restons calmes le
lendemain matin avant de prendre la route en tout début
d'après-midi.
Nous passons rapidement à Puno
qui rappelle d'agréables souvenirs à Aurore. Elle est cependant
très surprise de voir la baie complètement fermée par les roseaux,
ne subsistant qu'un petit chenal.
Nous y voyons nos premières
motos taxis qui tournent en nombre dans la ville.
Après Puno, nous nous
retrouvons sur l'Altiplano, tout plat, mais tout vert également.
Puis nous arrivons à Juliaca, la « capitale » andine,
ville souvent considérée comme la plus moche du Pérou. Cela se
confirme un peu avec une arrivée au milieu des détritus. Nous
apprendrons plus tard que la veille encore toute la ville était
paralysée par des manifestations, en particulier des éboueurs.
Nous traversons tant bien que
mal cette ville qui grouille de monde ; la fin est compliquée
car nous sommes sur une zone non asphaltée pleine d'énormes trous,
avec plein de véhicules qui doublent à droite et à gauche.
Quelques kilomètres plus loin,
changement de décor, le paysage devient superbe avec des montagnes
magnifiques qui nous entourent. Seuls les détritus que l'on voit un
peu partout gâchent un peu le spectacle. Les kilomètres
s’enchaînent sur une bonne route à près de 4 000 m d'altitude et
nous passons plusieurs villages qui rappellent tous de bons souvenirs
à Aurore : Ayaviri, Santa Rosa,... Nous ne sommes pas très
loin du village dans lequel elle a vécu 2 ans. Nous sommes sur la
route touristique qui relie le lac Titicaca à Cuzco, mais nous ne
voyons aucun touriste. Cette route longe une voie ferrée qui nous
fait passer à proximité immédiate de la plus haute gare du monde à
près de 4 300 m d'altitude. Seuls quelques bus et combis locaux nous
accompagnent.
Puis nous redescendons sur
Sicuani (à 3 600 m) où nous sommes attendus chez Jean et Silvia,
des amis d'Aurore de l'époque où elle était volontaire au Pérou
pour l'association Allinkawsay.
Nous passons une soirée très
agréable avec eux, ainsi que Brigitte, une autre amie de cette
époque autour de 2 pizzas italiennes, d'un pâté lozérien et d'une
bouteille de Malbec.
Le lendemain matin, les enfants
restent chez Jean et Silvia, pendant qu'avec Aurore, nous allons
faire un tour au marché de Sicuani. C'est un vrai plaisir pour les
yeux de voir tous les légumes et les fruits du coin, les graines,
les tissus,...
L'après-midi, tout le monde
jardine, avant que nous assistions à une fête dans le quartier, la
yunsa. Il s'agit pour des couples, qui dansent en tenue
traditionnelle, de donner à tour de rôle des coups de hache dans un
eucalyptus. Celui le faisant tomber ayant l'honneur d'organiser la
fête l'année suivante.
Dimanche matin, nous partons
avec Jean et Silvia faire une randonnée au-dessus de Sicuani.
Rapidement, nous avons une vue magnifique sur la ville et sur les
montagnes qui l'entourent. Les enfants montent un peu plus haut avec
Jean, pour voir en quoi sont faites les inscriptions que l'on voit
sur les montagnes.
Nous rentrons en moto-taxi ce
qui fait le bonheur des enfants.
A la maison, nous voyons
également Santos et Antonia, ainsi que leurs enfants qui vivent sur
le même terrain dans une autre maison. Aurore les connaît de son
époque à Coaza. Antonia et Aurore papotent une partie de
l'après-midi pendant que les enfants jouent ensemble dans le jardin.
Bilan
de la semaine pour les enfants
Aubin
Les
+
-
Quand on a joué avec des enfants chez Jean et Silvia, on a joué à
plein de jeux (à cache-cache, au foot, au loup glacé et à un autre
jeu qu'on ne connaissait pas) même s'ils ne parlaient pas français.
-
Quand on a pris un moto-taxi à Sicuani. C'est petit, ça fait
beaucoup de bruit, mais on lui dit où on veut aller.
Le
-
-
Pas de moins cette semaine.
Blanche
Les
+
- Ce
soir, on va faire des crêpes avec Jean et Silvia. Elles seront
toutes sucrées et j'espère qu'elle seront très bonnes comme
d'habitude.
-
Quand on a joué avec les enfants de la copine de Maman à Sicuani,
c'était très bien même si on ne parlait pas la même langue, on
rigolait bien.
Le
-
-
Quand j'étais malade à cause de l'altitude. J'ai vomi plusieurs
fois et j'ai dû boire du coca-cola alors que je n'aime pas ça.
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