Après
ces quelques jours bien agréables à Puerto Lopez (où nous avons dû
gérer notre première crevaison, un joli clou... 10 minutes, et une
rustine chez le réparateur local), nous prenons la route pour 15 km
vers le nord, en direction de la plage de Los Frailes.
Il
s'agit d'une très grande plage sauvage, dans un Parc National.
Les
enfants s'en donnent à cœur joie dans l'eau, et dans les grosses
vagues qui déferlent,même si le temps n'est pas génial.
Nous
poussons ensuite plus au Nord jusqu'à San Lorenzo, un endroit où
les tortues marines viennent se reproduire. Manque de chance, les
derniers œufs sont sortis du nid 2 nuits auparavant. Bon, on pensait
qu'on n'était pas du tout à la bonne saison. Les locaux nous
indiquent de revenir à partir de juillet pour en voir de nouveaux.
La
plage est superbe avec au bout ses falaises rocheuses et son phare
qui culmine du-haut de ses 130 m. Malgré tout, la montée est dure,
en tongs, sur des marches qui se cassent la figure, mais le paysage
est magnifique et nous voyons passer juste au-dessus de nous des
quantités de frégates et de pélicans, et des vautours qui
attendaient poser sur le sommet du phare.
A
notre retour sur la plage, les enfants sont tout excités, ayant
trouvé un œuf de tortue. Celui-ci est mort et dedans se trouve un
embryon avorté.
Le
coucher de soleil est tout aussi beau qu'à Puerto Lopez.
Le
lendemain, il y a grande effervescence sur la plage. D'un côté,
c'est l'heure où tous les bateaux de pêche rentrent, mais il n'y a
pas de port. La technique est la suivante : moteur à fond
depuis l'Océan, pour se laisser glisser sur la pente de la plage,
puis on tend un câble, et avec un 4x4 sur la route, on tire le
bateau et on le fait pivoter pour le remettre face à la mer.
Et
de l'autre côté, montage d'une scène en vue de la fête du village
avec une musique de dingue. Les basses vont vibrer le camping-car. Le
jour est particulier pour les villageois : lors de la fête l'an
dernier, il y avait eu un grand tremblement de terre, heureusement
pour eux, tous les villageois étaient rassemblées sous ce grand
barnum et il n'y avait eu que des dégâts matériels pour eux. Ils
avaient même fini la fête sur les hauteurs du village suite à
l'alerte au tsunami qui avait suivi.
Nous
quittons, dans les vibrations des basses, ce très agréable village
et remontons en direction du Nord. Nous déjeunons sur une plage
avant Manta. On en profite pour faire coiffeur sur la plage.
Puis
nous quittons la Côte Pacifique équatorienne et partons cap à
l'est en direction de Quevedo d'abord. Nous traversons des zones de
bananeraies, de cacaoyers, et des villages marqués par les stigmates
du tremblement de terre de l'an dernier.
Nous
passons la nuit dans « complexe touristique » ; en
fait une piscine bien chaude où les enfants traînent de longues
heures (tant le soir que le lendemain matin), avec une piste de danse
et un lieu pour un karaoké.
Nous
continuons le jour suivant cette route avec les mêmes paysages
jusqu'à une station-service au pied des Andes que nous aborderons
dès le lendemain.
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