Après
plus de 2 heures sur le siège du dentiste (qui a bossé non-stop
tout ce temps-là), nous partons de suite en direction de la côte et
de Guayaquil.
On
attaque pour commencer la montée en direction du Parque nacional
Cajas et ses nombreux lacs qui culminent à près de 4 200 m
d'altitude.
Le
paysage est somptueux, avec de l'eau qui coule de tous les côtés
(nous sommes toujours en période des pluies). Il y a des petites
auberges un peu partout et toutes proposent la pêche à la truite
dans un petit étang juste devant.
Rapidement
nous redescendons et nous plongeons littéralement dans la brume et
les nuages.
En
une trentaine de km, nous perdons 4 000 m d'altitude (dans un
brouillard à couper au couteau), passons des centaines de virages
dans une humidité qui frôle les 200%, avant d'arriver dans une
fournaise tropicale humide avec des bananiers partout.
Nous
traversons ensuite une zone de mangroves, puis le grand fleuve (Rio
Guayas qui nous fait arriver sur Guayaquil où nous changeons de monde
et arrivons dans une grande ville trépidante, avec des gratte-ciel
et des voies aériennes qui se croisent.
Nous
posons nos 2 camping-car dans un parking... parking est un bien grand
mot, il s'agit plutôt d'un terrain vague fermé par un portail, tenu
par une famille qui a décidé d'en faire son gagne-pain. A l'entrée,
il y a un bar, de nombreuses canettes de bière déjà vidées et de
la musique à fond... Notre soirée et notre nuit s'annoncent
bruyantes et chaudes...
Ni
une ni deux, nous partons à pieds découvrir le centre de Guayaquil
et surtout son « malecon », une promenade aménagée au
bord du Rio Guayas.
Il
y a foule, nous sommes le samedi en fin d'après-midi de la Semaine
Sainte et toute la ville déambule sur le quai.
Nous
dînons sur le quai sur un patio de comida, une série de tables
située devant plusieurs restaurants. Chacun va commander dans le
restaurant de son choix et mange sur une de ces tables. Nous avons
droit à une concurrence acharnée de 2 serveurs, chacun vantant ses
plats avec beaucoup d'insistance. Pour ne pas faire de malheureux,
nous prenons la moitié à l'un et la moitié à l'autre.
Avec
Aurore, nous rentrons au pas de course, l'orage menace avec tonnerre
et éclairs, et nos lanternaux sont grands ouverts sur le camping-car
pour avoir un peu de frais... Il ne fera bien sûr pas une goutte.
Devant
la chaleur encore élevée et la musique encore plus élevée, nous
sortons nos tables de pique-nique et nos chaises pour un dernier
verre sur ce magnifique terrain vague de Guayaquil.
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