Nous
repartons de bonne heure du PN Leoncito, ce qui nous permet d'avoir
une jolie lumière sur les Andes en face de nous.
Nous
reprenons la route en direction de Barreal, puis plus au nord.
D'abord très bonne et très belle, elle devient rapidement plus
étroite, puis du ripio très sec avec des travaux (des camions
l'arrosent régulièrement pour limiter la poussière). Les récentes
pluies ont fait des dégâts et de nombreux morceaux de route ont été
emportés ou recouverts de terre et de boue, à chaque talweg un peu
prononcé.
Puis
nous rattrapons la RN 40 et nous arrivons en début d'après-midi à
San José de Jachal où nous trouvons de l'essence et du wifi. De là,
nous attaquons la Quebrada de Jachal, une jolie petite montagne aux
roches de couleurs très variées (d'après ce qu'on m'a dit, car en
bon daltonien, j'ai un peu de mal à reconnaître toutes les
couleurs : mais c'est, en effet, joli).
De
là, nous enchaînons les grandes portions de ligne droite tout en
faisant attention aux nombreux creux sur la route, tous pleins de
terre et de sable provenant des débordements des dernières pluies.
Puis
nous apercevons nos premiers cactus cierges qui vont devenir de plus
en plus nombreux au fur et à mesure que l'on se rapproche de la
Cuesta de Miranda, juste avant Chilecito.
Nous
y passons la nuit dans une station-service.
Au
lendemain toujours cap au nord avec des grandes lignes droites,
parsemées de creux profonds, et des montagnes rocheuses
spectaculaires tout autour, dont certaines enneigées en arrière-plan.
Nous traversons des villages endormis par la chaleur et croisons de
nombreux animaux, plus ou moins domestiques, très près de la route.
A
midi, ou plutôt 14h, bonne pioche pour manger : nous sortons de
la grande route pour trouver un peu d'ombre. On s'arrête dans un
petit village El Eje. Sitôt à l'arrêt, une personne sort nous
proposer de l'eau et des wc, puis elle nous demandera si on veut
qu'elle nous lave du linge. Elle nous donne le code wifi de l'école
qui est disponible sur la place du village. Aurore s'avance, elle
tombe sur l'instit' du village et papote avec elle. On se sent bien
dans ce village qui vit tranquillement dans la chaleur étouffante.
Puis
nous poursuivons notre remontée vers notre destination du soir,
Cafayete. C'est une ville réputée pour sa viticulture, une des
plus hautes du monde, autour de 1800 m d'altitude, et pour sa culture
de deux cépages, le torrentes (blanc) et le malbec (rouge).
Le
paysage ne nous est pas inconnu, mais nous n'avons pas l'habitude
voir des cactus pousser au milieu des vignes.
On
s'y installe dans un camping tout simple, pas trop loin de la ville,
ombragé, mais un peu bruyant (venant du camping d'à côté).
Nous
y passerons 2 nuits entrecoupées d'une journée de repos consacrée
aux études, à jouer avec un copain argentin du camping, Benjamin,
et d'aller à la piscine du camping municipal voisin se rafraîchir
pendant l'après-midi. Benjamin offrira à Aubin 2 de ses maillots de foot, et sa maman 1 à Aurore.
Le
soir, nous visitons la ville et nous nous rendons à une fête du vin
artisanal. On a un peu de mal avec le rythme argentin et arrivons 30
minutes avant l'heure prévue pour un spectacle qui débute avec 1h30
de retard. Nous écoutons des chants andins et regardons des danses
traditionnelles. Dans l'attente nous mangeons des empanadas, des
barbes à papa (barbapapas ?) pour les enfants et goûtons les
vins artisanaux (nous ne sommes pas conquis par ces vins très
liquoreux pour les blancs ou âpres pour les rouges).
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