jeudi 5 janvier 2017

05 janvier 2017 – L'Ile de Chiloé, terre d'églises en bois et d'océan (2/3)

Notre nuit à Aucar a été un peu bruyante. Au milieu de la nuit (vers 1h30), on entend de grands bruits de coups de marteaux sur des parties métalliques : en fait juste derrière la plage, il y a une usine de transformation de moules (il y a des bouchots un peu partout dans l'eau) et ils la remettaient en fonctionnement après la pause liée au Nouvel An. C'était un peu bruyant et odorant pour le petit-déjeuner...

Nous poursuivons ensuite notre route des églises en bois de Chiloé, classées au Patrimoine mondial de l'Unesco.
D'abord, celle de Colo (avec la particularité de devoir aller chercher les clés chez un proche habitant qui dans certains cas demande une piécette en échange).






Puis nous allons à Tenaun, superbe petite village niché au bord de l'eau avec des montagnes environnantes. Les systèmes d'alerte au tsunami sont présents partout. Et le temps est typique de Chiloé : il pleut, il fait beau, il pleut, il fait beau... Le paysage est différent de celui vu auparavant. Cela ressemble un peu à la Normandie, avec du vert partout, des vaches, des haies... il ne manque que les pommiers et du bon fromage...






Nous enchaînons par l'église de San Juan, au fond d'une baie dont l'eau se retire complètement à marée basse. Ce village s'est spécialisé dans la réparation de bateaux. On y accède après une descente très raide (100 m de dénivelé en environ 500 m de route).






Puis c'est l'église de Dalcahue, au centre d'une ville un peu plus importante et plus animée.





Nous arrivons alors à Castro, capitale de l'Ile de Chiloé, célèbre pour sa cathédrale en bois (elle est magnifique, véritablement tout en bois, les photos ne retranscrivent pas bien l'ambiance), et ses palafitos, maisons en bois, colorées, au bord de l'eau, installées sur pilotis, permettant aux marins d'accéder chez eux d'un côté directement en bateau avant de sortir de l'eau sur la terre ferme.












Moi, je n'y comprends rien!


Nous finissons la journée par l'église de Nercon, où nous évoquons la possibilité de nous poser pour un bivouac. Mais finalement, nous préférons rouler un peu, aller jusqu'au bord de l'Océan Pacifique, près du village de Cucao, dans le Parc National de Chiloé. L'arrivée est compliquée, nous devons passer un pont dont le panneau indique « Poids maximum 2 tonnes » (notre camping-car en fait 3,5!), mais les locaux nous disent que des bus y passent sans soucis... Effectivement cela passait... Et nous nous installons derrière les dunes, avec le Pacifique à proximité, dont on entend les vagues...



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