Dans
le Parc Conguillo, c'est dur de faire une randonnée sans partir pour
un grand trek...
Résultat,
nous faisons un tout petit tour à proximité de la Cascade
Traful-Traful, mais il fait chaud, voire très chaud... On se
croirait dans le sud de la France, au milieu des pins, s'il n'y avait
un volcan en arrière-plan.
Nous
allons boire un café dans un établissement très surprenant et
plein de charmes, qui surplombe la cascade.
Puis,
direction le centre de Melipeuco où se tient le fête du village...
tout est tranquille, au programme, concours d'asados, avec toujours
un volcan en arrière-plan, un autre... Nos enfants sont gâtés : cadeaux de la part de marie-Thé, glaces de la part de Malou...
Nous
passons une dernière soirée avec nos amis camping-caristes (Guy et
Malou, Denis et Marie-Thé).
La
journée suivante se résume en un seul mot : route...
Près
de 600 km, d'abord sur des montagnes russes, puis au milieu de forêts
exploitées d'eucalyptus, puis au milieu de vergers, avant de passer
la nuit derrière une station-service sur une aire d'autoroute, avec
le ciel chargé de fumée (il y a un gros incendie de forêts pas
bien loin).
Après
une courte nuit rythmée par le bruit des camions et des bus qui
laissent tourner leurs moteurs pour avoir la climatisation, nous
reprenons la route.
Nous
passons d'abord dans une région où alternent les arbres fruitiers
et des villes de plus en plus grosses en se rapprochant de Santiago.
Nous traversons la capitale chilienne par une autoroute qui nous fait
passer au centre même de la ville, puis nous continuons en direction
du Nord-est dans les contreforts andins. Mais nous ne voyons pas les
Andes, le temps est tout bouché : brume, fumée liée aux
incendies, pollution ? A Los Andes, nous nous arrêtons à la
seule station service du Chili dotée de pompes automatiques à carte
bleue : bon, on n'arrive pas à remplir !!
Puis
la route se met à monter au milieu de paysages arides aux pentes
abruptes coupées par des conduites forcées d'eau. Nous arrivons
alors à une série de 32 virages en épingle à cheveux (mieux que
l'Alpe d'Huez, et plus pentu aussi). Le camping-car se débrouille
très bien dans ces premières altitudes importantes.
Nous
nous posons finalement à la station de ski de Portillo à plus de
2800 m d'altitude : station de ski est un bien grand mot, il y a
un immense hôtel devant un grand lac, quelques chalets et puis c'est
tout ! On voit de ci de là dans la montagne des remontées
mécaniques.
Et
il y a un grand parking sur lequel nous allons passer la nuit.
Bilan de la
semaine pour les enfants
Aubin
Les +
- Quand on a
retrouvé les 4 familles avec des enfants au bord du lac. Il y avait
2 familles de français, 1 famille d'allemands et 1 d'argentins. On a
fait un « nid » pour un chiot, des ruisseaux d'eau dans
le sable et un foot. On s'est même baigné dans le lac.
- Quand on a fait
une balade d'abord dans la forêt d'araucarias puis dans les scories
sur le flanc du volcan. D'en haut, on voyait 5 volcans enneigés.
Le -
- Dimanche, car on
a dû rouler pendant 6 heures et qu'il faisait très chaud.
Blanche
Les +
- Lorsque nous
avons fait la randonnée avec les copains et que nous avons vu 5
volcans, et on a vu 4 enfants français qu'on avait déjà
rencontrés.
- Il y avait un
petit chiot sur la plage du lac et on a passé, avec les copains,
beaucoup de temps à lui faire un grand « nid ». On a
utilisé des feuilles , des fleurs et des bâtons qui servaient de
parasols.
Le -
- Lorsque nous
avons quitté nos copains de route (Malou et Guy, Marie-Thé et
Denis). On les a rencontrés pour la première fois sur un parking de
Carrefour à Puerto Madryn en Argentine, et on a passé Noël et le
Jour de l'An avec eux.
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