jeudi 26 janvier 2017

 23 janvier 2017 – Remontée expresse du Chili

Dans le Parc Conguillo, c'est dur de faire une randonnée sans partir pour un grand trek...

Résultat, nous faisons un tout petit tour à proximité de la Cascade Traful-Traful, mais il fait chaud, voire très chaud... On se croirait dans le sud de la France, au milieu des pins, s'il n'y avait un volcan en arrière-plan.





Nous allons boire un café dans un établissement très surprenant et plein de charmes, qui surplombe la cascade.



Puis, direction le centre de Melipeuco où se tient le fête du village... tout est tranquille, au programme, concours d'asados, avec toujours un volcan en arrière-plan, un autre... Nos enfants sont gâtés : cadeaux de la part de marie-Thé, glaces de la part de Malou...






Nous passons une dernière soirée avec nos amis camping-caristes (Guy et Malou, Denis et Marie-Thé).

La journée suivante se résume en un seul mot : route...
Près de 600 km, d'abord sur des montagnes russes, puis au milieu de forêts exploitées d'eucalyptus, puis au milieu de vergers, avant de passer la nuit derrière une station-service sur une aire d'autoroute, avec le ciel chargé de fumée (il y a un gros incendie de forêts pas bien loin).


Après une courte nuit rythmée par le bruit des camions et des bus qui laissent tourner leurs moteurs pour avoir la climatisation, nous reprenons la route.
Nous passons d'abord dans une région où alternent les arbres fruitiers et des villes de plus en plus grosses en se rapprochant de Santiago. Nous traversons la capitale chilienne par une autoroute qui nous fait passer au centre même de la ville, puis nous continuons en direction du Nord-est dans les contreforts andins. Mais nous ne voyons pas les Andes, le temps est tout bouché : brume, fumée liée aux incendies, pollution ? A Los Andes, nous nous arrêtons à la seule station service du Chili dotée de pompes automatiques à carte bleue : bon, on n'arrive pas à remplir !!


Puis la route se met à monter au milieu de paysages arides aux pentes abruptes coupées par des conduites forcées d'eau. Nous arrivons alors à une série de 32 virages en épingle à cheveux (mieux que l'Alpe d'Huez, et plus pentu aussi). Le camping-car se débrouille très bien dans ces premières altitudes importantes.





 Nous nous posons finalement à la station de ski de Portillo à plus de 2800 m d'altitude : station de ski est un bien grand mot, il y a un immense hôtel devant un grand lac, quelques chalets et puis c'est tout ! On voit de ci de là dans la montagne des remontées mécaniques.
Et il y a un grand parking sur lequel nous allons passer la nuit.





Bilan de la semaine pour les enfants

Aubin

Les +
- Quand on a retrouvé les 4 familles avec des enfants au bord du lac. Il y avait 2 familles de français, 1 famille d'allemands et 1 d'argentins. On a fait un « nid » pour un chiot, des ruisseaux d'eau dans le sable et un foot. On s'est même baigné dans le lac.
- Quand on a fait une balade d'abord dans la forêt d'araucarias puis dans les scories sur le flanc du volcan. D'en haut, on voyait 5 volcans enneigés.

Le -
- Dimanche, car on a dû rouler pendant 6 heures et qu'il faisait très chaud.

Blanche

Les +
- Lorsque nous avons fait la randonnée avec les copains et que nous avons vu 5 volcans, et on a vu 4 enfants français qu'on avait déjà rencontrés.
- Il y avait un petit chiot sur la plage du lac et on a passé, avec les copains, beaucoup de temps à lui faire un grand « nid ». On a utilisé des feuilles , des fleurs et des bâtons qui servaient de parasols.

Le -
- Lorsque nous avons quitté nos copains de route (Malou et Guy, Marie-Thé et Denis). On les a rencontrés pour la première fois sur un parking de Carrefour à Puerto Madryn en Argentine, et on a passé Noël et le Jour de l'An avec eux.


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