Le
matin, nous remontons la route le long du Rio Limay. La route est
superbe justifiant son nom donné par les locaux de vallée
enchantée, avec un cours d'eau au bas serpentant au milieu d'arbres
très verts dans un environ un peu sec et surplombée par des
formations rocheuses spectaculaires, dont le « doigt de dieu ».
Puis
nous bifurquons sur un bon vieux ripio en direction du Lago Traful.
La piste n'est pas mauvaise et l'environnement magnifique.
L'arrivée
sur le lac est grandiose, la rouet devient escarpée.
Nous
traversons Villa Traful sur de l'asphalte. C'est un joli petit
village balnéaire et on commence à ressentir le monde (nous sommes
au plein milieu des grandes vacances sud-américaines).
Et
soudain, à la sortie du village, la route devient affreuse, défoncée
par l'eau qui ruisselle de partout. On va de trou en trou.
Nous
pique-niquons au bout du lac.
Puis
nous finissons péniblement les 10 derniers km de cette piste
affreuse qui est quand même un des bouts d'une des routes
touristiques argentines les plus connues, la route des 7 lacs.
Nous
nous retrouvons pour le bivouac du soir au bord d'un petit cours
d'eau, le Rio Pichi Traful. L'endroit est idéal, s'il faisait
quelques degrés de plus.
Les
enfants se mettent au travail pour préparer le feu de camp du soir
qui se transformera en barbecue improvisé, sans grille, les
saucisses cuisant embrochées sur des piques en bois. Les enfants
sont ravis (« la meilleure soirée du voyage » pour
Aubin).
Seul
souci, une tâche apparue sur l'appareil photo. On ne voit pas
comment la faire disparaître.
Le
lendemain, c'est l'anniversaire de Denis. Les enfants ont préparé
de jolis dessins qu'ils s'empressent de lui donner quand on retrouve
les copains au départ de la balade prévue pour la journée (ils
étaient allés à un autre bivouac que nous).
Nous
randonnons en direction d'une cascade, Cascada Nivinco.
Dès
le départ, un hic... la rivière est haute et il n'y a aucun
passage. Il faut mettre les pieds dans l'eau... et elle est froide...
Le
résultat au bout de la marche est spectaculaire et c'est encore plus
beau quand on arrive à aller au-dessus, avec une fin un peu escarpée
(n'est-ce pas Malou?)
Après
un retour tous ensemble à notre bivouac de la veille, l'après-midi
est consacrée à la lessive pour certaines, aux jeux pour d'autres,
au bricolage pour certains (avec un temps infini passé sur le fait
que nos panneaux photovoltaïques ne chargeaient pas : en fait,
les fils avaient été branchés à l'envers... mais en réparant,
patatras, la batterie se met en rade, ce qui nous met de bonne
humeur...)
Le
soir, après un nouveau feu de camp, nous fêtons l'anniversaire de
Denis avec un gâteau fait par Blanche.
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