Nous
nous levons tôt (6h) après une nuit pas trop perturbée par les
moustiques finalement pour être prêts pour une sortie à cheval à
la fraîche.
Une
des personnes qui fait la sortie avec nous a lui eu la chance en se
levant encore plus tôt de voir un jaguar à proximité immédiate du
camping. Aubinho est motivé pour demain.
Pendant
2 heures, nous faisons une balade agréable sur des chevaux tout
tranquilles. Blanchinha n'est pas peu fière et heureuse de faire du
vrai cheval (ses cours de poney ont bien servi). Aubinho, un peu
effrayé au début, s'en sort bien et est bien content de la balade.
Deux autres françaises (Emma et sa mère, Cathy) se sont désormais
jointes à nous : on n'est pas dépaysé, elles sont de
Montpellier
Pour
l'après-midi, pêche aux piranhas.
Pour
chacun, une canne en bambou, avec un fil de pêche et un hameçon au
bout et des morceaux de viande à bien accrocher, nous-dit
l'accompagnateur, Rodrigo, car sinon les piranhas mangent le tout
sans se faire attraper. Effectivement, ces bestioles sont adroites et
mangent discrètement la viande...
Nous
commençons au bord de la rivière et au bout de 30 minutes, nada...
Rodrigo,
Emma et moi montons sur une barque et là, rapidement, ça marche :
2 pour Rodrigo et 2 pour moi... Puis Aubin crie, il a attrapé
quelque chose : et là, surprise, ce n'est pas un piranha, mais
une autre espèce beaucoup plus rare et dangereuse qui peut projeter
des sortes d'épines.
Puis,
nous embarquons tous sur la barque pour un petit tour qui finalement
se transforme en un long tour en plein soleil (et nous n'avons pas
d'eau...). Aurore se met à attraper aussi, dont un piranha un peu
plus gros avec de belles dents. Nous naviguons sur l'eau au milieu
des caïmans. En gros, on n'a pas envie de tomber dans l'eau.
Finalement
au bout de quelques heures, nous rentrons, la pêche a été assez
bonne. Rodrigo prépare les piranhas que nous mangerons le soir,
frits. Blanche fait plaisir à voir et s'enfile 2 piranhas en ne
laissant pas un morceau de chair et en suçant toutes les arêtes.
Entre-temps, un passage à la piscine pour les enfants et à l'apéro
avec Emma et Cathy pour les parents, serviront de remontant.
Nous
passons une nouvelle nuit au milieu de la foule de moustiques qui ne
pensent qu'à une chose, piquer notre sang...
Le
lendemain matin, il est prévu randonnée à pied dans la fazenda.
Nous partons avec les 2 mêmes françaises, un autre français,
Gilles, et 3 jeunes israéliens. Le lieu est très cosmopolite :
quand nous sommes arrivés, il y avait un gros groupe de
norvégiennes, 2 belges, nous avons croisé plusieurs fois un couple
norvégo-mexicain, des américains, des suédoises, 2 allemandes, 1
anglais, 1 brésilo-polonais et malgré tout, 1 brésilien.
Avant
ça, au lever du jour, nous sortons avec Aubin essayer d'observer un
jaguar près du campement... échec.
Nous
traversons des zones d'herbes hautes. Aubin se fait peur avec des
taureaux qui tournent pas trop loin de nous. Puis nous passons dans
des zones un peu plus boisées, infestées de moustiques.
Nous
traversons des zones humides, ayant même de l'eau jusqu'à
mi-cuisse.
Blanche
et Aurore se font piquer par des abeilles.
La
randonnée est agréable pour les milieux traversés, mais trop
longues (plus de 3 h) et surtout trop tard dans la journée : il
fait très chaud et globalement nous voyons donc très peu d'animaux.
Nous voyons cependant un cadavre de caïman, dévoré il y a quelques
jours par un jaguar.
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