Après
une deuxième nuit au bord du Lago Argentina, cette fois-ci avec les
copains qui nous ont rejoint, nous profitons de la matinée pour
traîner, faire les devoirs, puis préparer la visite du lendemain au
Perito Moreno.
Nous
allons bivouaquer pour la nuit au bord du Rio Mitre à quelques km de
l'entrée du Parc National, histoire de pouvoir y être pile à 8h le
lendemain, à l'ouverture, afin d'éviter un peu le monde attendu.
Résultat :
nous sommes les 2nds à l'ouverture le lendemain, dès 7h45, mais à
notre grande surprise, et pour notre plus grand bonheur, il n'y a pas
grand monde. Nous apprendrons par la suite que la première quinzaine
de décembre est une période creuse pour le Perito Moreno après le
premier rush octobre-novembre, surtout des étrangers, et le rush
estival qui commence vers le 20 décembre.
Sur
la route, nous commençons à découvrir cette montagne de glace qui
tombe dans le lac. Le temps est avec nous, il fait beau, et avec
quasi pas de vent.
Nous
passons la matinée sur les passerelles qui surplombent le glacier à
attendre de voir les blocs de glace tomber dans le lac, et surtout
les entendre ! Cela craque de toute part, c'est très
spectaculaire et nous sommes gâtés. Nous passons cette matinée en
compagnie de Fabrice et Véronique des franco-suisses déjà
rencontrés en Uruguay et qui ont des enfants sensiblement du même
âge. Cela joue à tout va. Aubin et Blanche n'avaient pas rencontré
de copains depuis longtemps.
Puis
à 13h, nous allons prendre le bateau, pour une croisière d'une
heure sur le flanc sud du glacier. Et là, la croisière se
transforme quasiment en une croisière privée. Seuls 2 italiens sont
également sur notre bateau qui pourrait contenir plus de 100 places.
Nous
nous approchons au plus près du mur de glace (300 m quand même) et
avons la chance d'assister à une grosse chute de glace qui provoque
de belles vagues qui secouent le bateau.
Les 2 autres passagers |
L'après-midi
se poursuit par l'observation de ces mêmes chutes, cette fois-ci sur
les passerelles côté nord du glacier.
Nous
repartons vers 19h, la tête pleine d'images de glaces et de
craquements sinistres.
Nous
allons coucher au même endroit à El Calafate sur le bord du lac.
La
nuit est agitée, des couillons (pour ne pas dire pire) ayant la
mauvaise idée de venir tambouriner sur notre camping-car sur le coup
des 4h du mat'...
Le
lever se fait donc tout doucettement en discutant avec des
franco-colombiens qui ont passé la nuit à côté de nous, puis nous
repartons en direction d'El Chalten plus au nord, au pied du Fitz
Roy, que nous avons la chance d'apercevoir dégagé. Nous arrivons
par un vent de tous les diables, dans un camping-car qui s'est rempli
de 2 auto-stoppeurs au fur et à mesure de la route (Camille une
jeune avignonnaise et un jeune allemand).
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