samedi 19 novembre 2016

18 novembre 2016 – Toujours plus au sud

Nous voilà posés pour une après-midi et une soirée sur la plage de Puerto San Julian où nous avons observé une colonie de lions de mer et des colonies de cormorans dont certains à pattes rouges, et même un tatou qui est allé se cacher dans son trou devant Aubin, avant que les enfants ne s'amusent longuement sur la plage.
 





Avant cela, la semaine a été consacrée à descendre vers le sud.

Lundi, nous avons quitté la Péninsule de Valdès pour aller jusqu'à Puerto Madryn où nous nous sommes terrés contre un mur de station-service pour nous protéger du vent qui soufflait à plus de 100 km/h. L'après-midi et le lendemain matin se sont écoulés autour d'aspects purement pratiques : traitements anti-poux, linge (dont couettes et draps) à la laverie, courses, remplissage eau/essence, internet et coiffeur pour tous !!! Blanche y a perdu ses longs cheveux trop durs à soigner dans un camping-car...



Puis mardi, route vers Capo dos Bahias : ligne droite sans fin balayée par un vent de côté affreux. Rien à signaler hormis la rencontre sur cette grande route d'une énorme araignée qui a, malheureusement pour elle, traversé au mauvais moment. Mais vu que nous étions à 90 km/h et que nous avons bien eu le temps de la voir, cela indique bien la taille de la bête que nous avons préféré croiser ainsi.
Après Camarones (où nous avons eu une petite pensée pour Lionel et Nelly qui avaient eu là-bas quelques soucis liés à un conducteur ivre), petite route en terre, sur laquelle nous prenons en stop au milieu de nulle part 2 auto-stoppeuses et leur chien (1 allemande et 1 suédoise faisant du bateau et étant coincées dans une crique en raison du mauvais temps et qui étaient allées à Camarones téléphoner : 2 jours de marche aller, et autant pour le retour...).
Elles nous montrent la maison (« modeste ») d'un chanteur français installé ici (on apprendra qu'il s'agit d'1 des 3 demeures patagoniennes de Florent Pagny)



Un peu plus tard, nous nous trouvons un petit coin de paradis pour y passer la nuit : Caleta Pedro.




Au milieu de la nuit, le paradis se transforme : rafales de vent, orages et même de la grêle...


Le lendemain, nous partons observer à Capo dos Bahias, une grande colonie de pingouins, d'abord sous la pluie, puis la grêle, avant le soleil, mais toujours avec un vent de tous les diables.
Les enfants se régalent de ces pingouins qui pour certains nichent, pour d'autres construisent ou améliorent leur nid et pour d'autres cheminent pour aller se baigner.








Le parc de Capo dos Bahias nous ravit aussi par ses paysages un peu plus vallonnés et par l'observation aisée de nombreux animaux, dont un petit tatou pris en photo par Aubin (qui n'en est pas peu fier).






Nous retournons dormir, plus calmement, dans notre petit coin de paradis de Caleta Pedro.

Jeudi 17, pour nous c'est de nouveau, grande traversée de prévue. Direction d'abord Camarones et sa station-service pour un plein complet (essence, eau, wifi et même nettoyage des vitres du camping-car), puis nous convoyons 2 auto-stoppeurs (dont 1 français, originaire de Lodève, installé comme prof de yoga à Camarones!), avant de filer en direction du sud, via Comodoro Rivadavia et Caleta Olivia (au milieu des derricks – c'est le Texas argentin), avec l'objectif d'aller jusqu'à la Reserva Natural Bosques Petrificados.
Mais dès le début de la route en terre, nous tombons sur 2 couples de français (déjà rencontrés sur le parking de Carrefour de Puerto Madryn, puis sur le campement de Punta Pardelas sur la Péninsule de Valdès).
Nous nous arrêtons et passons la soirée avec eux.




Puis ce matin, nous sommes allés (difficilement, 100 km aller-retour de ripio délicat par endroit) à la Reserva Natural Bosques Petrificados où nous avons découvert des arbres (des araucarias) pétrifiés suite à une éruption volcanique il y a 150 Millions d'années.








Et de là, cap toujours plus au sud...

2 commentaires:

  1. Toutes ces images me changent des troupeaux qui peuplent mon quotidien professionnel ;))))
    Je n'ose imaginer le vent que vous avez quand je vois ce que le mistral peut donner....
    Enjoy !
    Virginie

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  2. Tels un arocarias géant je suis pétrifié de jalousie en lisant les nouvelles.
    Olivier

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