Nous voilà posés pour une après-midi
et une soirée sur la plage de Puerto San Julian où nous avons
observé une colonie de lions de mer et des colonies de cormorans
dont certains à pattes rouges, et même un tatou qui est allé se
cacher dans son trou devant Aubin, avant que les enfants ne s'amusent
longuement sur la plage.
Avant cela, la semaine a été
consacrée à descendre vers le sud.
Lundi, nous avons quitté la Péninsule
de Valdès pour aller jusqu'à Puerto Madryn où nous nous sommes
terrés contre un mur de station-service pour nous protéger du vent
qui soufflait à plus de 100 km/h. L'après-midi et le lendemain
matin se sont écoulés autour d'aspects purement pratiques :
traitements anti-poux, linge (dont couettes et draps) à la laverie,
courses, remplissage eau/essence, internet et coiffeur pour tous !!!
Blanche y a perdu ses longs cheveux trop durs à soigner dans un
camping-car...
Puis mardi, route vers Capo dos
Bahias : ligne droite sans fin balayée par un vent de côté
affreux. Rien à signaler hormis la rencontre sur cette grande route
d'une énorme araignée qui a, malheureusement pour elle, traversé
au mauvais moment. Mais vu que nous étions à 90 km/h et que nous
avons bien eu le temps de la voir, cela indique bien la taille de la
bête que nous avons préféré croiser ainsi.
Après Camarones (où nous avons eu une
petite pensée pour Lionel et Nelly qui avaient eu là-bas quelques
soucis liés à un conducteur ivre), petite route en terre, sur
laquelle nous prenons en stop au milieu de nulle part 2
auto-stoppeuses et leur chien (1 allemande et 1 suédoise faisant du
bateau et étant coincées dans une crique en raison du mauvais temps
et qui étaient allées à Camarones téléphoner : 2 jours de
marche aller, et autant pour le retour...).
Elles nous montrent la maison
(« modeste ») d'un chanteur français installé ici (on
apprendra qu'il s'agit d'1 des 3 demeures patagoniennes de Florent
Pagny)
Un peu plus tard, nous nous trouvons un
petit coin de paradis pour y passer la nuit : Caleta Pedro.
Au milieu de la nuit, le paradis se
transforme : rafales de vent, orages et même de la grêle...
Le lendemain, nous partons observer à
Capo dos Bahias, une grande colonie de pingouins, d'abord sous la
pluie, puis la grêle, avant le soleil, mais toujours avec un vent de
tous les diables.
Les enfants se régalent de ces
pingouins qui pour certains nichent, pour d'autres construisent ou
améliorent leur nid et pour d'autres cheminent pour aller se
baigner.
Le parc de Capo dos Bahias nous ravit
aussi par ses paysages un peu plus vallonnés et par l'observation
aisée de nombreux animaux, dont un petit tatou pris en photo par
Aubin (qui n'en est pas peu fier).
Nous retournons dormir, plus calmement,
dans notre petit coin de paradis de Caleta Pedro.
Jeudi 17, pour nous c'est de nouveau,
grande traversée de prévue. Direction d'abord Camarones et sa
station-service pour un plein complet (essence, eau, wifi et même
nettoyage des vitres du camping-car), puis nous convoyons 2
auto-stoppeurs (dont 1 français, originaire de Lodève, installé
comme prof de yoga à Camarones!), avant de filer en direction du
sud, via Comodoro Rivadavia et Caleta Olivia (au milieu des derricks
– c'est le Texas argentin), avec l'objectif d'aller jusqu'à la
Reserva Natural Bosques Petrificados.
Mais dès le début de la route en
terre, nous tombons sur 2 couples de français (déjà rencontrés
sur le parking de Carrefour de Puerto Madryn, puis sur le campement
de Punta Pardelas sur la Péninsule de Valdès).
Nous nous arrêtons et passons la
soirée avec eux.
Puis ce matin, nous sommes allés
(difficilement, 100 km aller-retour de ripio délicat par endroit) à
la Reserva Natural Bosques Petrificados où nous avons découvert des
arbres (des araucarias) pétrifiés suite à une éruption volcanique
il y a 150 Millions d'années.
Et de là, cap toujours plus au sud...
Toutes ces images me changent des troupeaux qui peuplent mon quotidien professionnel ;))))
RépondreSupprimerJe n'ose imaginer le vent que vous avez quand je vois ce que le mistral peut donner....
Enjoy !
Virginie
Tels un arocarias géant je suis pétrifié de jalousie en lisant les nouvelles.
RépondreSupprimerOlivier