Nous
enchaînons par une très longue journée de route, en partant aux
aurores.
Notre
début de journée dans les plaines vers Cali se passe au milieu des
champs de canne à sucre à perte de vue, avec sur la route des
immenses camions et tracteurs (jusqu'à 5 remorques).
Nos
seules distractions sont les péages (à peu près tous les 30 km
pour des routes qui n'ont rien d'autoroutes) et les contrôles de
police très fréquents (on y a droit à chaque fois, bon, parfois
ils oublient de nous demander nos papiers, mais ils sont tous ravis
de monter visiter le camping-car et de poser pour la photo).
La
journée se poursuit par une route tortueuse mais somptueuse, dans la
montagne, dans un paysage tout vert fait de bananiers, de caféiers
et de maisons toutes plus colorées les unes que les autres.
Notre
objectif est le village de Jardin réputé pour sa beauté. Mais
alors que le GPS nous indique encore 45 minutes pour une arrivée à
17h30, nous sommes de nouveau arrêtés pour un « contrôle »
policier. Dans la discussion, le policier nous indique que la route
que nous comptions prendre n'est pas praticable en camping-car à
cause des récentes pluies. Pour aller à Jardin, il faut faire un
détour de plus de 3h, et encore il n'est pas sûr de l'état de la
dernière partie...
Nous
changeons donc nos plans, retournons sur la « grande »
route qui rejoint Medellin et allons le plus loin possible avant la
tombée de la nuit. Ce sera donc La Pintada, « charmante »
bourgade à la croisée de diverses routes, traversée par la file ininterrompue de camions qui vont et viennent de Medellin.
Suite
à un énième contrôle policier, nous nous retrouvons devant la
station de police où le policier nous a indiqué que le chef
pourrait peut-être nous accueillir dans la cour du poste de police.
Mais le chef n'est pas là, il faut donc attendre. Une moitié de
l'équipe visite le camping-car pendant que l'autre tourne dans la
ville pour voir où nous pourrions nous parquer, en vain. Finalement,
quand le chef arrive, il nous indique un point derrière la station
de police et à côté du stade sous les lumières.
Nous
faisons l'attraction et une nuée d'enfants vient tourner autour.
Finalement, ils visitent, jouent au foot avec Aubin et Blanche, puis
à cache-cache.
Nous
repartons tôt le lendemain matin de La Pintada. Le GPS annonce 1h
pour Medellin ; il nous e faudra 3h30. La route est très
tortueuse, pentue et dès que tu es derrière un camion (et il y en a
des tonnes), c'est l'horreur pour doubler et tu te traînes à 20
km/h. La route est cependant magnifique avec près de 20 km sur la
crête avec des 2 côtés des vallées profondes toutes vertes,
pleines de caféiers et de bananiers, et la mer de nuages de part et
d'autre.
Mais
les cyclistes ont trouvé une méthode économique pour monter...
En
parlant de cyclistes, nous en voyons énormément et on voit bien que
ce sport est un des sports nationaux en Colombie.
La
descente sur Medellin se fait sur une route qui grouille entre les
camions qui sont debout sur les freins pour ne pas s'emballer, les
voitures et les bus qui cherchent à doubler dans toutes les
positions et cette myriade de cyclistes...
Finalement
nous arrivons à Medellin, trouvons un parking sécurisé dans le
centre. En 2 minutes, nous sommes sur la Plazoleta de las Esculturas
célèbre pour sa vingtaine de sculptures géantes de Botero, un
enfant de la ville.
Nous
ne sommes pas sur la place depuis 2 minutes que nous voyons déjà
une bagarre éclater ; plus la foule qui grouille et les
saletés près du centre-ville. Tout ça fait que nous ne sommes pas
sous le charme de cette grande ville.
Nous
visitons quand même la cathédrale, prenons un petit en-cas dans une
panaderia, et flânons un peu. Mais assez vite nous reprenons la
route en direction de l'est et de Guatapé.
l'effet du jus d'orange (quasi naturel) sur Blanche |
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