mardi 8 août 2017

07 août 2017 – La Côte Atlantique sauvage de l'Uruguay

Nous passons une journée de plus dans ce village balnéaire de Barra de Valizas dont l'atmosphère nous plaît beaucoup. Un petit tour au cœur du village nous permet de découvrir des maisons dont l'architecture tend à ressembler à celle des maisons bretonnes, mais les moyens de locomotion sont moins développés.



Les enfants passent un temps infini sur la plage immense et vide de monde, mais l'eau est trop froide pour s'y baigner.



Le lendemain, nous mettons cap plus au Nord en direction de Punta del Diablo, un joli petit port de pêche qui se prolonge par une pointe rocheuse.
La technique d'arrivée des pêcheurs est différente de celle des pêcheurs équatoriens qui prenaient de la vitesse en arrivant sur la plage et laissaient leurs bateaux volontairement s'échouer avant qu'un tracteur ne vienne les tirer et les mettre hors de l'eau. Ici, on arrive tout doucettement et on se fait tirer à la force des bras grâce à des treuils présents en haut de la plage. De l'autre côté de la rue se trouve la boutique de vente des poissons : on peut difficilement faire circuit plus court...
On goûtera à Punta del Diablo la spécialité locale face à l'océan : des beignets d'algues. Aubin aimera tellement qu'il en redemande encore.
Une otarie viendra égayer notre fin de pique-nique en venant batifoler juste devant nous. On se régale !








De là, on pousse de quelques km encore plus au Nord (nous ne sommes plus qu'à 30 km du Brésil) en direction du Parque nacional de Santa Teresa, un parc tenu par des militaires qui l'entretiennent avec beaucoup de soin et de goût. On y entre par « les Champs Elysées », une magnifique allée de palmiers.


Au centre, nous visitons une grande serre installée dans un très vieux bâtiment et de là, nous avançons en direction d'un grand lac où nous y revoyons, avec joie, des capybaras.







Puis nous allons nous installer au bord de l'océan, derrière de grandes dunes, à Playa Grande, avec comme le nom l'indique, une plage immense, et aussi déserte, rien que pour nous. Les enfants se régalent dans un grand parc de jeux.





Le soir, alors que nous sommes seuls au monde, des militaires viennent nous voir, s'assurer que nous n'avons aucun souci. Effectivement, comme nous le dit Aubin, nous sommes au milieu de nulle part, isolés dans la nature, à quelques jours du départ.

Nous y passons la journée du lendemain à profiter du soleil. Les enfants construisent une grande cabane qu'ils transforment en café-restaurant.
Le lieu est fréquenté par de nombreuses personnes qui viennent balader, le thermos et le maté sous le bras. Tous s'arrêtent discuter et échanger avec nous. Le coin est calme, mais en été (pour les uruguayens – janvier-février), cela doit être bondé vu le nombre d'emplacements de camping que l'on voit un peu partout.

Nous profitons qu'il n'y a pas de vent à la nuit tombée, et que nous sommes dans un endroit isolé (notre point le plus oriental du voyage), pour lancer 2 lanternes thaïlandaises conservées depuis notre mariage pour l'occasion de notre périple.








Nous en repartons le jour suivant après être allés un peu plus au Nord au Mirador de las ballenas : hélas, pas de baleines, mais on a le droit au spectacle du passage d'une douzaine de gros dauphins, qui nagent à quelques encablures de nos rochers ! C'est magnifique !



La tâche au milieu, ce sont des dauphins !
Nous allons ensuite faire un tour dans un petit parc zoologique aménagé au cœur du Parque nacional Santa Teresa. Les enfants adorent !



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