Nous passons une journée
de plus dans ce village balnéaire de Barra de Valizas dont
l'atmosphère nous plaît beaucoup. Un petit tour au cœur du village
nous permet de découvrir des maisons dont l'architecture tend à
ressembler à celle des maisons bretonnes, mais les moyens de
locomotion sont moins développés.
Les enfants passent un
temps infini sur la plage immense et vide de monde, mais l'eau est
trop froide pour s'y baigner.
Le lendemain, nous
mettons cap plus au Nord en direction de Punta del Diablo, un joli
petit port de pêche qui se prolonge par une pointe rocheuse.
La technique d'arrivée
des pêcheurs est différente de celle des pêcheurs équatoriens qui
prenaient de la vitesse en arrivant sur la plage et laissaient leurs
bateaux volontairement s'échouer avant qu'un tracteur ne vienne les
tirer et les mettre hors de l'eau. Ici, on arrive tout doucettement
et on se fait tirer à la force des bras grâce à des treuils
présents en haut de la plage. De l'autre côté de la rue se trouve
la boutique de vente des poissons : on peut difficilement faire
circuit plus court...
On goûtera à Punta del
Diablo la spécialité locale face à l'océan : des beignets
d'algues. Aubin aimera tellement qu'il en redemande encore.
Une otarie viendra égayer
notre fin de pique-nique en venant batifoler juste devant nous. On se
régale !
De là, on pousse de
quelques km encore plus au Nord (nous ne sommes plus qu'à 30 km du
Brésil) en direction du Parque nacional de Santa Teresa, un parc tenu
par des militaires qui l'entretiennent avec beaucoup de soin et de
goût. On y entre par « les Champs Elysées », une
magnifique allée de palmiers.
Au centre, nous visitons
une grande serre installée dans un très vieux bâtiment et de là,
nous avançons en direction d'un grand lac où nous y revoyons, avec
joie, des capybaras.
Puis nous allons nous
installer au bord de l'océan, derrière de grandes dunes, à Playa
Grande, avec comme le nom l'indique, une plage immense, et aussi
déserte, rien que pour nous. Les enfants se régalent dans un grand
parc de jeux.
Le soir, alors que nous
sommes seuls au monde, des militaires viennent nous voir, s'assurer
que nous n'avons aucun souci. Effectivement, comme nous le dit Aubin,
nous sommes au milieu de nulle part, isolés dans la nature, à
quelques jours du départ.
Nous y passons la journée
du lendemain à profiter du soleil. Les enfants construisent une
grande cabane qu'ils transforment en café-restaurant.
Le lieu est fréquenté
par de nombreuses personnes qui viennent balader, le thermos et le
maté sous le bras. Tous s'arrêtent discuter et échanger avec nous.
Le coin est calme, mais en été (pour les uruguayens –
janvier-février), cela doit être bondé vu le nombre d'emplacements
de camping que l'on voit un peu partout.
Nous profitons qu'il n'y
a pas de vent à la nuit tombée, et que nous sommes dans un
endroit isolé (notre point le plus oriental du voyage), pour lancer
2 lanternes thaïlandaises conservées depuis notre mariage pour
l'occasion de notre périple.
Nous en repartons le jour
suivant après être allés un peu plus au Nord au Mirador de las
ballenas : hélas, pas de baleines, mais on a le droit au
spectacle du passage d'une douzaine de gros dauphins, qui nagent à
quelques encablures de nos rochers ! C'est magnifique !
La tâche au milieu, ce sont des dauphins ! |
Nous allons ensuite faire
un tour dans un petit parc zoologique aménagé au cœur du Parque
nacional Santa Teresa. Les enfants adorent !
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