De Colonia del Sacramento, nous
traversons l'Uruguay d'Ouest en Est, heureusement c'est beaucoup plus
rapide que l'Argentine.
Nous passons une première nuit à
Atlantida, dans une station balnéaire, au bord de l'embouchure de la
Plata (le grand estuaire séparant l'Uruguay de l'Argentine).
Celle-ci est calme, nous sommes en hiver, et seuls les pêcheurs
viennent troubler notre tranquillité (jusqu'à 2 heures du mat'),
notre camping-car étant posé au-dessus des dunes.
Le calme nous convenant, nous y
repassons une deuxième nuit après une journée passée à ne rien
faire, hormis jouer dans le sable pour les enfants et faire des jeux
avec eux dans le camping-car.
Le lendemain matin, changement de
temps, on se croirait en hiver ! Mais c’est vrai, c'est
l'hiver... Atlantida ressemble à une station balnéaire des Landes
ou de Bretagne, mais c'est vide... Nous nous arrêtons faire 3
courses dans un supermarché face à une course de petits voiliers
barrés par des enfants. Un passant vient nous voir. Il se rappelle
nous avoir vus 5 mois plus tôt près de Cuzco et nous avoir indiqués
notre route alors que nous étions égarés sur des pistes près des
Salines de Maras... Effectivement, c'était bien nous... L'Amérique
du Sud est donc bien petite...
De là, nous filons toujours plus vers
l'Est, en direction de La Paloma. Le temps ne s'améliore pas bien au
contraire... Nous arrivons dans ce port dans lequel on peut
apercevoir des baleines faisant cap au Sud en direction de la
Péninsule de Valdès.
Le ciel est bas, il pleuvasse et il y a
beaucoup de vent... On y reste 3 nuits ballotés par le vent, mais
idéalement placés au Mirador des Baleines... On y verra des
dauphins, mais pas de baleine... Les 2 jours sont très pluvieux et
venteux et ne donnent pas trop envie de sortir du camping-car. On
tourne un peu dans La Paloma, mais c'est un peu tristounet, une cité
balnéaire « bretonne » en hiver... Pour être dans le
thème, on fera même des crêpes. On « cocoone » :
jeux, films, lecture et ordinateur...
On change de plage pour espérer voir
des baleines, mais le résultat est le même... L'arrière-pays est
très mignon ressemblant un peu aux Landes, avec des forêts de pins
(et aussi d'eucalyptus) et des mimosas en fleurs et non des genêts.
Mais il a tellement plu que les champs sont gorgés d'eau.
Nous nous essayons même à la
spécialité culinaire uruguayenne, le chivito. En gros, c'est un
sandwich avec de la viande, des œufs, du lard, des légumes et des
frites... C'est copieux, cela ravit les enfants, mais ce n'est pas
d'une finesse extrême non plus comme spécialité nationale...
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