samedi 14 janvier 2017

12 janvier 2017 – La route des lacs argentins

Le matin, nous remontons la route le long du Rio Limay. La route est superbe justifiant son nom donné par les locaux de vallée enchantée, avec un cours d'eau au bas serpentant au milieu d'arbres très verts dans un environ un peu sec et surplombée par des formations rocheuses spectaculaires, dont le « doigt de dieu ».



Puis nous bifurquons sur un bon vieux ripio en direction du Lago Traful. La piste n'est pas mauvaise et l'environnement magnifique.



L'arrivée sur le lac est grandiose, la rouet devient escarpée.




Nous traversons Villa Traful sur de l'asphalte. C'est un joli petit village balnéaire et on commence à ressentir le monde (nous sommes au plein milieu des grandes vacances sud-américaines).
Et soudain, à la sortie du village, la route devient affreuse, défoncée par l'eau qui ruisselle de partout. On va de trou en trou.

Nous pique-niquons au bout du lac.


Puis nous finissons péniblement les 10 derniers km de cette piste affreuse qui est quand même un des bouts d'une des routes touristiques argentines les plus connues, la route des 7 lacs.
Nous nous retrouvons pour le bivouac du soir au bord d'un petit cours d'eau, le Rio Pichi Traful. L'endroit est idéal, s'il faisait quelques degrés de plus.
Les enfants se mettent au travail pour préparer le feu de camp du soir qui se transformera en barbecue improvisé, sans grille, les saucisses cuisant embrochées sur des piques en bois. Les enfants sont ravis (« la meilleure soirée du voyage » pour Aubin).







Seul souci, une tâche apparue sur l'appareil photo. On ne voit pas comment la faire disparaître.

Le lendemain, c'est l'anniversaire de Denis. Les enfants ont préparé de jolis dessins qu'ils s'empressent de lui donner quand on retrouve les copains au départ de la balade prévue pour la journée (ils étaient allés à un autre bivouac que nous).
Nous randonnons en direction d'une cascade, Cascada Nivinco.




Dès le départ, un hic... la rivière est haute et il n'y a aucun passage. Il faut mettre les pieds dans l'eau... et elle est froide...



Le résultat au bout de la marche est spectaculaire et c'est encore plus beau quand on arrive à aller au-dessus, avec une fin un peu escarpée (n'est-ce pas Malou?)










Après un retour tous ensemble à notre bivouac de la veille, l'après-midi est consacrée à la lessive pour certaines, aux jeux pour d'autres, au bricolage pour certains (avec un temps infini passé sur le fait que nos panneaux photovoltaïques ne chargeaient pas : en fait, les fils avaient été branchés à l'envers... mais en réparant, patatras, la batterie se met en rade, ce qui nous met de bonne humeur...)

Le soir, après un nouveau feu de camp, nous fêtons l'anniversaire de Denis avec un gâteau fait par Blanche.



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