Nous
repartons tôt au milieu des marécages en direction de Posadas, avec
comme objectif d'aller voir les Missions jésuites au Paraguay. Mais,
en regardant la file d'attente à la frontière sur le Rio Paranas,
nous abandonnons ce projet et nous nous dirigeons vers les Missions
jésuites argentines.
Première
visite : Santa Ana, où nous sommes seuls et avons droit à une
visite guidée très intéressante de près de 2 h dans les ruines de
cette mission jésuite au milieu de la forêt subtropicale, avec des
commentaires complets sur l'aspect historique. Il s'agit de véritables communautés constituées dans les années 1700 par les jésuites venus évangélisés les indiens guaranis, en leur proposant, sous couvert de les protéger de la menace esclavagiste portugaise, de venir vivre dans des villages organisés toujours selon le même modèle appelés missions.
Ce dispositif a très bien fonctionné, voire trop bien, économiquement et politiquement, ce qui a engendré le rappel des jésuites par le pape, comme partout dans le monde. ce fut le début du déclin des missions jusqu'à leur destruction quasi complète lors de l'invasion paraguayenne au moment des indépendances. Il n'en reste quasiment rien : les pierres ont été utilisées pour construire les nouveaux villages qui se sont créés aux alentours et les Missions jésuites, aujourd'hui classées au patrimoine mondial de l'Unesco, ne sont protégées que depuis 1992.
Ce dispositif a très bien fonctionné, voire trop bien, économiquement et politiquement, ce qui a engendré le rappel des jésuites par le pape, comme partout dans le monde. ce fut le début du déclin des missions jusqu'à leur destruction quasi complète lors de l'invasion paraguayenne au moment des indépendances. Il n'en reste quasiment rien : les pierres ont été utilisées pour construire les nouveaux villages qui se sont créés aux alentours et les Missions jésuites, aujourd'hui classées au patrimoine mondial de l'Unesco, ne sont protégées que depuis 1992.
Deuxième
visite : Loreto, où nous sommes seuls... et avons droit cette
fois-ci à une visite guidée très complète sur l'aspect nature :
nous voyons des morphos (gros papillons bleus), de nombreux oiseaux,
d'énormes fourmis, de grosses araignées (dont une mygale)...
Ces
2 endroits sont bâtis sur le même modèle et sont très agréables
avec des personnes très aimables.
Nous nous installons sur le parking, pique-niquons à l'ombre car il fait très très chaud.
En
fin d'après-midi, nous allons visiter San Ignacio Mini, mission où
les ruines sont les plus conséquentes, mais la visite est difficile
car nous sommes dans un gros groupe et le guide a des problèmes
d'élocution (même Aurore a dû mal à comprendre et moi je me
demande si c'est de l'espagnol...).
A
la nuit tombée, nous retournons dormir sur le parking de la mission
de Loreto. Marcelo, le guide, nous a indiqué qu'il laisserait les
grilles ouvertes et que nous aurions juste à les refermer derrière
nous).
Nous
nous levons tôt le lendemain matin avec Aubin pour aller traîner
dans la forêt et observer, si possible, des toucans. Nous n'en
voyons pas, mais observons de nombreux autres oiseaux multicolores et
un grand furet. Et, en revenant discuter avec Marcelo au centre
d'accueil, nous avons finalement la chance de voir 4 petits toucans
passer au-dessus de nous en volant.
Puis
Marcelo propose aux enfants d'assister à des cours de céramique
qu'il donne à 3 enfants du village. Les enfants en reviennent ravis.
Puis,
après le plein d'eau et l'échange de cadeaux (céramique dans un
sens, muscat dans l'autre et porte-clés Tour Eiffel pour les
enfants), nous quittons ce lieu qui nous a beaucoup plu et dans lequel
nous avons été très bien accueillis par Marcelo.
Celui-ci
nous a aussi conseillé un coin pour l'après-midi : la gruta
india.
Nous
nous rendons sur ce bord de rivière où nous passons l'après-midi à
nous baigner dans de l'eau claire et bien chaude. La rivière forme
même de véritables petites baignoires. Les enfants y resteront plus
de 3 h sans sortir de l'eau.
Nous
en repartons en fin d'après-midi, en direction du Nord et d'Iguazu,
dans un environnement de plus en plus « tropical ». Nous
dormons dans une station-service au milieu des camions brésiliens
chargés de fruits venant du Chili (cerises, poires,...) et donc
réfrigérés (d'où un bruit énorme...).
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